Les problèmes de l’enseignement public au Maroc

26-08-2010 à 11:40:13
Les problèmes de l’enseignement public au Maroc
Aujourd’hui, tout le monde est conscient de la dégradation et du recul de système éducatif au Maroc. A une époque où l’école, institution publique, doit provoquer le goût et le plaisir d’apprendre chez les enfants et être un endroit d’épanouissement et d’éveil, elle produit aujourd’hui une jeunesse indolente et paresseuse qui, par manque de formation, n’est plus en mesure d’assumer ses responsabilités dans l’avenir. L’école ne joue alors plus son rôle capital dans la formation des nouvelles générations qui font face aujourd’hui à un monde en changement et en développement continus nécessitant un niveau de culture et de formation assez élevé.
Faute de moyens didactiques et pédagogiques, la majorité des enseignants recourent à des méthodes traditionnelles, incapables de répondre aux besoins et attentes des élèves qui vivent dans un monde soumis à des changements perpétuels sur le plan cognitif et socioculturel.
Le problème le plus pire encore est l’abandon scolaire qui menace et ravage, sans répit, l’avenir de nos enfants fâcheusement exploités. Cet abandon scolaire est devenu chose banale et vécue tous les jours. Quel gâchis ! Quel souci! Et quel avenir pour ces jeunes ?
Ces enfants abandonnés seront, sans doute, exploités d’une manière illégale dans des travaux qui nuisent à leur santé et à leur dignité et en fin de compte ils se trouvent perdus dans la mer de l’analphabétisme et l’ignorance, maux qui alimentent l’indolence, la passivité et la peur.
Pire encore que l’abandon scolaire, l’indifférence de nos élèves observée dans les classes et la violence dans les établissements scolaires, constituent une situation alarmante et une préoccupation pour les responsables.
Il est temps, donc, de tirer le signal d’alarme pour sauvegarder notre école publique, victime d’un système éducatif faible et stérile. Le problème nous concerne tous et c’est à chacun d’entre nous de réfléchir et de se concentrer un peu dans l’affaire pour trouver les meilleures solutions qui sauveront notre avenir du naufrage qui le menace.


Fatiha KANNOUCH